Une curieuse exposition à l’aître, par Laurine Bénard in Paris Normandie du 22/01/ 2021.
Le projet n’est pas commun. Jérémy Liron est l’invité, depuis jeudi 21 janvier, de Marie-Andrée Maleville et Alexandre Mare, co-commissaires de son exposition. Ils ont proposé à ce lyonnais de présenter ses séries d’œuvres intitulées « Quelque chose de pourpre ».
Dans la galerie Telmah art contemporain, dès l’entrée de l’aître Saint-Maclou, les tableaux de Jérémy Liron trouvent leur place, de même que ses formats plus modestes de peinture sur emballage de carton. Son projet compte 60 pièces, diverses et atypiques : on trouve des peintures sur toile, des sculptures en acier et des travaux sur papier. Des œuvres créées depuis 2009, la dernière série en date ayant été réalisée durant le premier confinement, qui, dit-il, l’a « inspiré ».
« Je trouve ça intéressant de partager mon travail avec la ville de Rouen », commente sobrement l’artiste. Une évidence quand le titre de son exposition, « Quelque chose de pourpre », fait référence à une citation de Flaubert : « Par exemple, dans mon roman carthaginois, je veux faire quelque chose de pourpre. »