2017 -nouvelles acquisitions de la Société Généralehttp://collectionsocietegenerale.com/fr/artiste/7547-liron_jeremy.html.
De son enfance à Marseille, il garde dans son imaginaire la présence imposante de l’Unité d’habitation de Le Corbusier, surnommée la Maison du fada (maison du fou). Depuis 2005 et après son agrégation en arts plastiques à Saint-Charles/Université de Paris I, Jérémie Liron a souvent exposé en France, de l’Hôtel des Arts de Toulon à la Ferme du Buisson de Noisiel. Proche de Marc Desgrandchamps, il a exposé avec lui en 2012 ainsi qu’avec Philippe Cognée.
Outre la peinture, Jeremy Liron exerce une activité littéraire variée : articles, essais, préfaces.
Les architectures désertées de Jérémy Liron s’offrent dans une présence opaque, dit-il. Peu ou pas de végétation, un coin de ciel. Les références au cinéma sont nombreuses : cadrage avec contre-plongée, géométrie, effets d’ombre et de lumière, mise à distance par la présence d’un verre ou d’un plexiglas.
« Des plans de béton blanchi ou de briques rouges tombent comme des lames, des lignes sombres coupent à travers la toile, les terrasses écornent le ciel, les fondations scient la terre », écrit le critique d’art Philippe Dagen.